Le conseil d’administration du FMI achève la sixième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit et la deuxième revue au titre de l’accord au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité, et conclut les consultations de 2024 au

  • Le conseil d’administration du FMI a conclu aujourd’hui les consultations de 2024 au titre de l’article IV avec le Niger et a achevé la sixième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) ainsi que la deuxième revue de l’accord au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), ouvrant ainsi la voie à un décaissement immédiat cumulé d’environ 51 millions de dollars au titre de la FEC et de la FRD.
  • Une reprise vigoureuse est attendue, avec une croissance du PIB estimée à 8,8 % en 2024, grâce à la production pétrolière. En 2025, la croissance économique devrait rester forte à 7,9 %, portée par les exportations de pétrole en pleine capacité et le retour à la normale prévu au niveau des chaînes d’approvisionnement et des activités transfrontalières avec le Bénin.
  • Les risques de surendettement extérieur et global du Niger sont jugés élevés, bien que la dette reste viable à moyen terme. Les perspectives portent cependant des risques à la baisse.
  • En ce qui concerne l’accord FEC, les résultats étaient mitigés jusqu’à fin septembre. Deux des trois critères de réalisation ont été respectés ; toutefois, seuls deux des six objectifs indicatifs ont été atteints. Pour ce qui est de l’accord au titre de la FRD, les trois mesures de réforme relevant de cette revue ont été mises en œuvre.

Washington. Aujourd’hui, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a conclu les consultations de 2024[1] au titre de l’article IV avec le Niger. Il a également achevé la sixième revue du programme économique et financier du Niger appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) et la deuxième revue de l’accord au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). L’accord au titre de la FEC en faveur du Niger a été approuvé le 8 décembre 2021 (voir PR 21/366) et complété par l’accord au titre de la FRD en juillet 2023 (voir PR 23/256). L’achèvement des revues permet le décaissement immédiat de 13,16 millions de DTS (environ 17 millions de dollars) au titre de la FEC, ce qui porte le total des décaissements au titre de la FEC à 171,08 millions de DTS (environ 227 millions de dollars) – et de 25,662 millions de DTS (environ 34 millions de dollars) au titre de la FRD, ce qui porte le total des décaissements au titre de la FRD à 59,88 millions de DTS (environ 78 millions de dollars).

Le conseil d’administration a également achevé les consultations de 2024 au titre de l’article IV avec le Niger. Depuis l’achèvement des dernières consultations au titre de l’article IV en 2022, les autorités ont progressé dans l’adoption d’un certain nombre de recommandations clés et ont fait avancer leur programme de réformes. Néanmoins, le Niger demeure confronté à d’immenses défis en matière de développement, accentués par la fragilité, les conflits dans le Sahel et la vulnérabilité aux chocs climatiques.

À l’issue des délibérations du conseil d’administration, M. Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du conseil d’administration, a fait la déclaration suivante :

Le Niger bataille toujours avec des niveaux élevés de fragilité et de conflit, qui sont exacerbés par les chocs climatiques. L’instabilité politique et les sanctions qui ont suivi la prise de pouvoir de l’armée en juillet 2023 ont gravement et durablement affecté la situation économique et sociale. Malgré certains vents contraires, une reprise vigoureuse est attendue, avec une croissance du PIB estimée à 8,8 % en 2024, stimulée par le démarrage des exportations de pétrole, la levée des sanctions et l’augmentation de la production agricole.

La croissance économique devrait rester forte à 7,9 % en 2025, portée par une production pétrolière en pleine capacité et le retour à la normale prévu au niveau des chaînes d’approvisionnement et des activités commerciales transfrontalières avec le Bénin. Étant donné les résultats favorables attendus sur le plan agricole, les pressions inflationnistes devraient progressivement s’atténuer. Les risques pesant sur les perspectives sont toutefois orientés à la baisse.

Bien qu’il soit attendu une baisse du déficit budgétaire à 3 % du PIB en 2025, le Niger continue de connaître une pénurie de financement, couplée à une forte dépendance à l’égard des financements régionaux coûteux. Le secteur bancaire subit des tensions au niveau des liquidités et les risques pour la stabilité financière ont augmenté.

Les risques de surendettement extérieur et global du Niger sont élevés, bien que la dette reste viable à moyen terme. Au sujet de la dette intérieure, les risques de refinancement sont particulièrement élevés.

En ce qui concerne l’accord au titre de la FEC, les résultats étaient mitigés jusqu’à fin septembre. Deux des trois critères de réalisation ont été respectés, cependant, seuls deux des six objectifs indicatifs ont été atteints. Des progrès notables ont été accomplis dans la mise en œuvre des repères structurels, notamment l’intégration du Fonds de solidarité pour la sauvegarde de la patrie (FSSP) dans le budget 2025, l’adoption d’une stratégie de gestion des recettes pétrolières et la révision du Code général des impôts (CGI). Pour ce qui est de l’accord au titre de la FRD, les trois mesures de réforme relevant de cette revue ont été mises en œuvre.

Pour répondre durablement aux besoins de développement, il est essentiel de mettre en œuvre des politiques qui permettent d’utiliser efficacement les ressources naturelles du pays, d’élargir la marge de manœuvre budgétaire en mobilisant les recettes intérieures, d’améliorer l’efficience des dépenses, de gérer les risques budgétaires et de réduire la vulnérabilité aux chocs. En outre, il est primordial d’accroître la contribution du secteur privé à la croissance, notamment en redoublant d’efforts pour renforcer la stabilité et la solidité du secteur financier et s’attaquer aux arriérés au titre du service de la dette. Il est également indispensable de faire progresser les cadres de transparence et de lutte contre la corruption pour remédier aux facteurs de fragilité et améliorer le climat des affaires.

Évaluation par le conseil d’administration[2]

Les administrateurs souscrivent globalement à l’orientation générale de l’évaluation effectuée par les services du FMI. Tout en prenant bonne note de la forte reprise attendue à court terme et des perspectives favorables à moyen terme, les administrateurs soulignent que des difficultés importantes subsistent et que les risques sont plutôt baissiers. Le Niger continue d’être affecté par une pénurie de financement, qui est couplée à une forte dépendance à l’égard des financements coûteux du marché régional et à des risques de refinancement de la dette intérieure. Le secteur bancaire est aussi sous pression, miné par des gros problèmes de liquidité et des risques élevés pour la stabilité financière. La frontière avec le Bénin reste fermée, et les risques de surendettement extérieur et global sont passés de modérés à élevés. Dans ce contexte, et compte tenu des résultats contrastés du programme et des graves problèmes de gouvernance dans un environnement sociopolitique et sécuritaire fragile, les administrateurs ont demandé instamment la mise en œuvre résolue de politiques macroéconomiques saines et de réformes structurelles. Ce redoublement d’efforts, soutenu par un soutien au renforcement des capacités, aiderait le Niger à sortir de la fragilité et à se placer fermement sur une trajectoire de croissance diversifiée, soutenue, inclusive et résiliente.

Les administrateurs soulignent qu’un rééquilibrage budgétaire fondé sur les recettes est essentiel pour créer une marge de manœuvre permettant de répondre aux besoins de développement du pays tout en préservant la viabilité de la dette. Ils appellent à faire constamment progresser la mobilisation des recettes intérieures et à adopter un cadre de gestion des recettes pétrolières. Les administrateurs insistent également sur la nécessité d’améliorer la qualité et l’efficience des dépenses publiques, notamment en soutenant de manière plus ciblée les groupes vulnérables. Ils mettent en évidence l’importance de maintenir une politique d’endettement prudente, étayée par un plafonnement à zéro de la dette extérieure non concessionnelle. Les administrateurs ont également appelé à une mise en œuvre rigoureuse du plan révisé d’apurement des arriérés pour rétablir la confiance du public et soutenir la reprise économique.

Les administrateurs encouragent les autorités à mettre en œuvre des mesures visant à remédier aux vulnérabilités du secteur financier et à promouvoir l’inclusion financière. Il sera essentiel d’apurer rapidement les arriérés du service de la dette intérieure, de remédier aux retards de paiement des fournisseurs du secteur public et de mettre en œuvre des plans de recapitalisation pour consolider le bilan des banques.

Les administrateurs insistent sur l’importance de renforcer la gouvernance, les efforts de lutte contre la corruption et la gestion des finances publiques. À cet égard, ils soulignent que d’importantes mesures devraient être prises pour garantir l’indépendance de la cour des comptes, publier le rapport diagnostic du FMI sur la gouvernance et renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Des réformes visant à améliorer le climat d’investissement et à favoriser le développement du secteur privé sont également nécessaires pour rehausser les perspectives de croissance.

Les administrateurs félicitent les autorités pour les progrès réalisés dans le cadre du programme du FMI et notent que les réformes mises en œuvre commencent progressivement à porter leurs fruits. Compte tenu des contraintes, il sera crucial de déployer intégralement les activités de développement des capacités prévues pour poursuivre la mise en œuvre des réformes. Il sera également essentiel de surmonter les obstacles limitant l’accès au financement de l’action climatique.

La prochaine consultation au titre de l’article IV devrait avoir lieu conformément à la décision du conseil d’administration sur le cycle des consultations pour les pays membres ayant conclu un accord avec le FMI.

Tableau 1 Niger 01

Tableau 1 Niger 02

Tableau 1 Niger 03

 

 Tableau 1 Niger 04

Tableau 1 Niger 05

Tableau 1 Niger 06

Source : https://www.imf.org/fr/News/Articles/2025/01/22/pr25014-niger-imf-completes-6th-rev-under-ecf-arr-and-2nd-rev-under-rsf-arr-concl-2024-aiv-consl

Communiqué relatif à la tenue de la 2ème Assemblée Générale des Entreprises et Etablissements Publics avec comme thème : « Renforcement des Entreprises et Etablissements Publics dans un contexte de souveraineté nationale ».

Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre chargé des Finances Monsieur Boubacar Moumouni Saidou informe le public de la tenue du 09 au 12 décembre 2024 à partir de 09 heures, de la 2ème Assemblée Générale des Entreprises et Etablissements Publics au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi à Niamey. Le thème retenu de cette 2ème Assemblée Générale porte sur : « Renforcement des Entreprises et Etablissements Publics dans un contexte de souveraineté nationale ».

Communiqué relatif au recrutement d’un Contrôleur de gestion, d’un Gestionnaire de portefeuille et d’un Secrétaire de Société à la Compagnie Commune de Réassurance des Etats Membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances (CICA-Ré).

Le Ministre de l'Economie et des Finances a l'honneur d'informer le public que le Directeur Général de la Compagnie Commune de Réassurance des Etats Membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances (CICA-Ré), à savoir Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, porte à la connaissance des candidats originaires des Etats Membres que la Compagnie recrute :

► Un (1) Contrôleur de Gestion ;
► Un (1) Gestionnaire de Portefeuille ;
► Un (1) Secrétaire de Société.

I. POUR LE POSTE D'UN (1) CONTROLEUR DE GESTION

MISSIONS:

Placé sous la supervision de la Direction Générale, le Contrôleur de gestion aura pour missions principales :
• contribuer à l'amélioration de la performance de la Compagnie par le suivi des indicateurs de gestion, la mesure et l'analyse des écarts par rapport aux objectifs définis ;
• assurer la planification, le suivi et le contrôle du budget de la CICA-Ré, en veillant à ce que les dépenses soient conformes aux objectifs et politiques budgétaires ;
• accompagner le pilotage de la compagnie par des analyses budgétaires permettant d'éclairer les décisions ;
• contribuer à la mise en œuvre des initiatives et plans stratégiques de la Compagnie sur le volet de la maîtrise des coûts.

ACTIVITÉS SPÉCIFIQUES:

Contrôle et pilotage des résultats de la compagnie :

• élaborer des tableaux de Bord relatifs :
✓ à la souscription mensuelle et cumulée par branche et par centre de souscription comparée aux mêmes données de l'exercice antérieur ;
✓ aux sinistres par branche et par centre de souscription comparés aux mêmes données de l'exercice antérieur ;
✓ aux commissions par branche et par centre de souscription ;
✓ aux frais généraux annuels exposés par branche et par centre de souscription ;
✓ aux ratios techniques et financiers.

• élaborer des états permettant d'évaluer b rentabilité des différents centres de souscription et branches d'activités de la compagnie ;
• conseiller toute amélioration visant à définir et à contrôler les critères de performances des différents Services ;
• participer aux projets de développement de la Compagnie et faire des suggestions visant à améliorer la performance des différents bureaux régionaux.

CONTROLE BUDGET:

• recueillir, traiter et consolider les informations nécessaires à l'élaboration du projet de budget à soumettre au Conseil d'Administration :
• élaborer le budget définitif de la Compagnie sur la base des orientations du Conseil d'Administration ;
• mettre en place un système de suivi de la consommation budgétaire, alerte sur les éventuels dépassements et proposer des mesures correctives ;
• veiller à ce que les dépenses soient conformes aux objectifs et politiques budgétaires de la Compagnie ;
• s'assurer que les transactions soient affectées aux postes budgétaires appropriés ;
• analyser les écarts entre prévisions et réalisations pour identifier les opportunités d'amélioration.

ACCOMPAGNEMENT ET REPORTING:

• conseiller la Direction sur le pilotage de la gestion en produisant des états des lieux, des prévisions et préconisations ;
• travailler en étroite collaboration avec la Direction pour aider à la prise de décisions stratégiques en matière d'investissements, de planification et de budgétisation ;
• élaborer, renseigner et exploiter des tableaux de bord ou outils d'aide à la décision ;
• fournir aux acteurs concernés des analyses budgétaires ;
• élaborer des rapports financiers pour la Direction et les parties prenantes ;
• informer la hiérarchie de tout incident ou anomalie constatée.

PILOTAGE DES COUTS:

• réaliser le cadrage du programme d'efficacité coût ;
• construire une base de données des coûts ("cube") et définir la Baseline servant d'assiette pour le calcul des gains d'efficacité cible ;
• définir une cible globale de gains sur le plan et décliner sur les principaux postes de coûts;
• prioriser les gisements de gains à étudier pour l'identification des leviers d'efficacité ;
• définir les leviers d'efficacité pour atteindre l'ambition fixée ;
• identifier, en relation avec les responsables de services et sous - directeurs, des leviers d'efficacité ;
• qualifier et quantifier les leviers et définir les plans d'action de mise en œuvre ;
• déployer les leviers d'efficacité et assurer la réalisation des actions et des gains, via le suivi continu par la cellule de pilotage des coûts.

QUALIFICATIONS ET COMPÉTENCES:

• être détenteur d'un BAC+ 5 en Comptabilité, Gestion, Audit ou Contrôle de gestion ;
• être diplômé d'une Ecole de commerce avec une spécialisation en Contrôle de gestion ou finance ;
• avoir un diplôme d'ingénieur avec une spécialisation en finance et d'excellentes connaissances en comptabilité ;
• avoir au moins cinq (5) ans d'expérience professionnelle confirmée à un poste similaire dans une grande entreprise, une compagnie d'assurance ou de réassurance de préférence ;
• avoir une bonne maîtrise des processus budgétaires et des procédures de contrôle ;
• avoir le sens de l'organisation et un esprit d'analyse et de synthèse ;
• avoir une bonne maîtrise de l'outil informatique ;
• la connaissance de l'anglais serait un avantage considérable.

Il. POUR LE POSTE D'UN (1) GESTIONNAIRE DE PORTEFEUILLE

MISSIONS

Placé sous la supervision du Directeur Financier et Comptable, le Gestionnaire aura pour mission principale de mettre en œuvre, de concert avec le Directeur Financier et Comptable, la politique de placement de la Compagnie. A ce titre, il s'attèlera à l'élaboration des stratégies d'investissement en vue de l'optimisation des produits financiers à travers une optimisation et de la gestion du portefeuille.

ACTIVITÉS SPÉCIFIQUES:

• participer à la définition de la stratégie d'investissement à court, moyen et long terme de la compagnie ;
• recueillir les informations sur les opportunités de placement, notamment les opérations sur les marchés financiers et monétaires ;
• surveiller les tendances du marché, les fluctuations des cours et les rapports financiers des sociétés cotées en bourse afin de prendre des décisions éclairées sur les placements ;
• évaluer, analyser les risques et faire des propositions d'achat ou de vente des instruments financiers (valeurs mobilières, dépôts à terme, etc.) ;
• Négocier les prix ou taux d'intérêts des instruments ;
• suivre la bonne exécution des transactions autorisées ;
• produire hebdomadairement la situation du portefeuille de la compagnie ;
• suivre les échéances des placements ainsi que leur bon dénouement (versement à bonne date, vérification des intérêts, etc.) ;
• mettre en œuvre une politique adéquate en matière de gestion Actif/Passif notamment par une bonne gestion des risques de liquidité, de change et de contrepartie ;
• participer à l'élaboration des budgets de trésorerie et des placements ;
• proposer des points d'amélioration à apporter à la politique de placements de la Compagnie ;
• fournir périodiquement les informations relatives à la gestion des risques ;
• fournir les informations relatives aux placements dans le cadre de l'évaluation de la Compagnie par les agences de notation.

QUALIFICATIONS ET COMPÉTENCES:

• être détenteur d'un BAC +5 en Finance, Ingénierie Financière, Sciences Actuarielles, Analyse Financière, Finance et Investissement ;
• avoir au moins cinq (5) ans d'expérience professionnelle confirmée à un poste similaire dans une compagnie d'assurance ou de réassurance de préférence ;
• avoir une bonne connaissance des dispositions réglementaires applicables sur les marchés financiers et monétaires sous-régionaux, ainsi que des connaissances en finance de marché, juridiques, fiscales, économiques et financières ;
• maîtriser le Pack Office et certains logiciels de marché ; une bonne connaissance de VBA est indispensable ;
• avoir une bonne capacité d'analyse, de synthèse et une excellente qualité relationnelle ;
• la connaissance de l'anglais serait un avantage considérable.

III. POUR LE POSTE D'UN (1) SECRETAIRE DE SOCIETE

MISSIONS

Rattaché à la Direction Générale, le Secrétaire de Société est la mémoire du Conseil d'Administration et le garant des textes qui régissent les différents Organes de la Compagnie. Le Secrétaire de Société est un professionnel chargé d'une large gamme de tâches visant à veiller sur les textes fondamentaux du Conseil d'administration, de l'assemblée générale des actionnaires, Etats membres, à leur application et et mise à jour.
• Il aide les membres du Conseil d'Administration à tirer le meilleur parti de leur collaboration, afin de garantir le bon déroulement des réunions du Conseil.
• Il facilite la communication et la coordination entre le Conseil d'Administration, les Comités spécialisés et la Direction Générale de la Compagnie.
• À cela s'ajoute la participation du Secrétaire de Société à la préparation des Assemblées Générales dont il peut être le Secrétaire de séance.
• II est gardien de la conformité et le promoteur de la bonne gouvernance qui garantit la validité des décisions prises par le Conseil d'administration.

Les missions du Secrétaire de Société sont principalement d'ordre administratif, juridique et logistique. Il est chargé de toutes les tâches administratives de gestion du Conseil afin de garantir le bon déroulement et la productivité de chaque réunion.

ACTIVITÉS SPÉCIFIQUES:

A. AU TITRE DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES:

• veiller au respect des lois, des règlements et des normes de gouvernance en vigueur dans la Compagnie ;
• veiller au respect des textes et cahier de charges relatifs à l'organisation des Assemblées Générales Ordinaires des Actionnaires et des Assemblées Générales des États Membres ;
• suivre l'évolution et la mise à jour des adresses des différents Ministères de tutelle et autres Actionnaires privés ;
• suivre la répartition de l'actionnariat, les relations avec les Actionnaires, et leur participation aux Assemblées Générales ;
• suivre l'évolution et la mise à jour des adresses des différents Actionnaires ;
• tenir à jour les registres de présence des réunions des Assemblées Générales.

B. AU TITRE DU CONSEIL D'ADMINISTRATION:

• connaître les obligations auxquelles la Compagnie ou son Conseil doit satisfaire et les faire respecter ;
• veiller au respect du cahier des charges en matière d'organisation des Conseils <l'administration dans les États membres

• être vigilant sur les risques d'atteinte à la confidentialité des travaux du Conseil ;
• garder une trace des engagements pris dans le passé et veiller à les rappeler au besoin ;
• comprendre les interactions entre les membres de la Direction Générale, les membres du Conseil, les Comités spécialisés, et jouer un rôle d'interface et de « facilitateur » ;
• participer de manière active à l'accompagnement des Administrateurs dans l'accomplissement de leur mission ;
• suivre la composition et la mise à jour des membres du Conseil d'administration ainsi que de ses différents comités spécialisés;

• définir le programme annuel de travail du Conseil avec les Comités et les Directions internes de la Compagnie qui sont impliquées ;
• organiser le déroulement des séances du Conseil en présentiel ou en visioconférence ;
• assurer la gestion des emplois du temps des Administrateurs pour fixer les dates des réunions ;
• organiser les réunions de la manière la plus efficace possible et veiller à ce que chaque membre du Conseil agisse conformément aux politiques approuvées ;
• assurer le secrétariat du Conseil d'administration et de ses comités

• rédiger les procès-verbaux du Conseil d'administration et de ses comités ;

• tenir à jour les registres de présence des réunions du Conseil ;
• assister le président dans l'organisation des travaux du Conseil, définir les ordres du jour et procéder à l'envoi du matériel des convocations et dossiers aux membres du Conseil et des Comités.
• Organisation des réunions : le Secrétaire de Société planifie et prépare les avis de convocation pour les réunions du Conseil et des Comités Spécialisés. Il établit les ordres du jour et les envoie aux membres, accompagnés de toute documentation complémentaire suivant les délais statutaires.
• Préparation des documents : le Secrétaire de Société prépare et organise les documents de réunion, tels que les rapports et les présentations, conformément aux directives de la Compagnie. Ces documents sont distribués avant la réunion selon les dispositions statutaires, sauf dispositions contraires.
• Rédaction et signature des procès-verbaux : le Secrétaire de Société extrait les informations clés des réunions, prend des notes détaillées et les envoie aux Administrateurs suivant les délais statutaires. Il suit la rédaction et la signature des procès-verbaux par tous les membres du Conseil.
• Gestion de la documentation : le Secrétaire de Société vérifie et met à jour régulièrement les documents du Conseil, afin qu'ils contiennent des informations précises et actualisées. De plus, il est responsable de la conservation de tous les documents de réunions approuvés par les Administrateurs de même que les différents procès - verbaux de séances dûment signés.
• Organisation logistique : le Secrétaire de Société veille à la gestion administrative, financière et logistique des Administrateurs lors des Conseils d'Administration : budget d'organisation, fournitures, programme indicatif, présentoirs, choix des lieux de réunion, routing de voyage, visa, accueil, hébergement, véhicules, carburant, suivi et règlement des jetons de présence, pause-café, déjeuner du Conseil, gadgets, etc.

QUALIFICATIONS ET COMPÉTENCES:

• être détenteur d'un BAC+S au moins en Gestion, Administration, Communication, Droit ou tout diplôme équivalent ;
• avoir au moins dix (10) ans d'expérience professionnelle confirmée à un poste similaire dans une grande entreprise, une Compagnie d'assurance ou de réassurance de préférence ;
• avoir un excellent sens de l'organisation et un esprit d'analyse et de synthèse ;
• avoir une bonne connaissance en droit des Sociétés ;
• avoir une bonne connaissance en droit des Assurances ;
• avoir une bonne maîtrise de l'outil informatique ;
• avoir une bonne maîtrise de la rédaction et de la communication écrite ;
• avoir un bon niveau en Anglais et être parfaitement bilingue ;
• être capable de travailler sous pression.

IV. CONDITIONS DE CANDIDATURE POUR LES TROIS (3) POSTES:

• être ressortissant de l'un des pays membres de la CICA-Ré ;
• être âgé(e) de 40 ans au plus au 31 décembre 2024 ;
• jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
• avoir satisfait aux exigences légales sur le recrutement dans l'armée et l'État dont il est ressortissant.

V. PIÈCES À FOURNIR POUR LES TROIS (3) POSTES:

• une demande de recrutement pour l'emploi à pourvoir ;
• un curriculum vitae certifié sincère ;
• une copie légalisée de l'extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif tenant lieu ;
• une copie légalisée du certificat de nationalité ;
• une copie légalisée de l'acte de mariage, le(s) bulletin(s) de naissance du (ou des) enfant(s) mineur(s) ou à charge ;
• une copie certifiée conforme des titres, diplômes et attestations de qualification ; les copies des attestations de travail pour vérifier l'expérience professionnelle ;
• un certificat médical attestant que le candidat remplit les conditions d'aptitude physique exigées, et délivré par les Autorités Médicales agréées par l'Etat d'origine ;
• un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois.

NB : Lieu de tous les trois (3) postes : Lomé (Togo).

Les dossiers de candidatures devront parvenir au plus tard, le 15 janvier 2025 à l'adresse suivante :

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. en indiquant dans l'objet le titre du poste à pourvoir.

Pour tous renseignements complémentaires, les éventuels candidats pourront s'adresser à la Direction du Contrôle des Assurances, sise au Ministère de l'Economie et des Finances (7ème étage).

Fait à Niamey, le 02 janvier 2025.

Le Directeur Général de l'Economie et-des Réformes

DOGARI BASSIROU

Communiqué relatif à la proclamation des résultats du concours international d'entrée au cycle Master Professionnel en Assurance de l'Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé au titre de la 3ème promotion 2024-2026.

Le Ministre l'Economie et des Finances a l'honneur de porter à la connaissance des candidats, les résultats du concours international d'entrée à l'Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé (République du Cameroun), au titre de la 3ème Promotion (2024- 2026) du cycle Master Professionnel en Assurance (MPA), qui s'est déroulé du 09 au 10 juillet 2024 à Niamey.

Ainsi, les résultats pour les candidats de la République du Niger, proclamés par le jury du concours sont les suivants :

Liste principale :
Premier : Mamadou Chégou Chafani.

Deuxième : Almoustapha Hamadan Abdoul Kader.

Liste d'attente :
Premier : Adamou Hamidou Abdoul-Majid.

Deuxième : Salïssou Dango Aboubacar Sadik.

Pour tous renseignements complémentaires, les lauréats pourront s'adresser à la Direction du Contrôle des Assurances, sise au 7ème étage de l'immeuble du Ministère de l'Economie et des Finances.

Fait à Niamey, le 20 novembre 2024.

Le Directeur Général de l’Economie et des Réformes.

DOGARI BASSIROU