Communiqué relatif au recrutement d’un Souscripteur Non Vie et d’un Gestionnaire Sinistres à la Compagnie Commune de Réassurance des Etats de la CICA-Ré

Le Ministre des Finances a l'honneur d'informer le public que le Directeur Général de la Compagnie Commune de Réassurance des États Membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CICA-Ré], à savoir Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, porte à la connaissance des candidats originaires des États Membres que la Compagnie recrute un (1) Souscripteur Non Vie et un (1) Gestionnaire Sinistres.

A. POSTE D'UN (1) SOUSCRIPTEUR NON VIE

I. ATTRIBUTIONS

Placé sous l'autorité du Directeur Central de la Production NON-VIE, il aura pour attributions :

• Faire l'étude des offres facultatives (appréciation technique, tarifaire, étude des conditions d'assurance, sélection des offres suivant les critères de souscription des affaires facultatives ;
• Assurer la gestion des engagements pris pour le compte de la CICA-RE vis-à-vis des cédantes et partenaires en matière des facultatives ;
• Faire l'étude et la proposition des tarifications demandées par les cédantes ;
• Faire les visites de risques ;
• Faire l'étude des offres de renouvellement ;
• Assurer l'établissement des fiches techniques après acceptation des offres pour la saisie ;
• Faire la préparation des situations des affaires facultatives ;
• Faire l'étude prévisionnelle du portefeuille ;
• Faire la réclamation des bordereaux et primes, et relances aux cédantes ;
• Assurer le recouvrement des soldes des affaires facultatives ;
• Faire des visites commerciales aux cédantes ;
• Assurer toutes autres tâches liées à la souscription des affaires facultatives.

II. PROFIL

• avoir la nationalité d'un État membre ;
• être âgé de trente (30) ans au moins et de quarante-cinq (45) au plus ;
• être parfaitement bilingue (anglais et français] ;
• être titulaire d'un Diplôme d'ingénieur (BAOS en Génie Électrique, Génie Mécanique, Génie Industriel, Génie Civil] ;
• justifier d'une expérience professionnelle d'au moins sept [7) ans dont au moins trois (3] ans dans le domaine de l'assurance directe ou de la réassurance de préférence ;
• avoir de bonnes compétences relationnelles et une bonne capacité de négociation ;
• être capable de travailler sous pression ;
• jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
• avoir satisfait aux lois sur le Service Militaire de l'État dont il est ressortissant si cela est obligatoire.

 

B. POSTE D'UN GESTIONNAIRE SINISTRES

 

I. ATTRIBUTIONS

Placé sous l'autorité hiérarchique du Chef Service Sinistres Hors CIMA, il aura pour attributions :

• enregistrer les déclarations et réclamations des sinistres ;
• rassembler l'ensemble des éléments constitutifs du dossier complet de sinistre ;
• analyser les dossiers sinistres afin de :
     - donner avis sur leur prise en charge par la CICA-Ré, en tenant compte de la matérialité des sinistres ainsi que l’acquisition de la couverture ;
     - déterminer avec précision l’engagement de la CICAR-Ré sur chaque sinistre, ainsi que le montant de l’indemnité pouvant être proposé au partenaire.
• vérifier et valider les bordereaux sinistres payés ;
• initier et suivre la procédure de paiement des sinistres au sein de la CICA-Ré ;
• assister la Sous-Direction Gestion des Sinistres dans le suivi de rétrocession ;
• assurer le suivi des recours ;
• vérifier et valider les bordereaux de sinistres à payer lorsque les conventions le prévoient ou selon les sollicitations du Service Vérification ;
• classer régulièrement les dossiers sinistres ;
• mettre régulièrement à jour les états de synthèse des sinistres mis à disposition par la Sous-Direction Gestion des Sinistres ;
• assister les partenaires en collaboration avec la Sous-Direction Gestion des Sinistres dans la gestion et le suivi de certains sinistres qui le justifient (sollicitation des partenaires, contentieux, ampleur, etc.] ;
• préparer les dossiers de synthèse des sinistres selon le besoin.

II. PROFIL

• avoir la nationalité d'un État membre ;
• être âgé de vingt-cinq [25] ans au moins et de quarante-cinq (45) au plus ;
• être titulaire d'un diplôme BAC+3/4 en Assurances ou en en Droit ou diplôme équivalent ;
• savoir lire, parler et écrire parfaitement l'Anglais et le Français ;
• avoir une expérience professionnelle d'au moins trois (3) ans dans une compagnie d’assurance ou de réassurance et à des fonctions relatives à la gestion des sinistres ou la production ;
• avoir une excellente capacité d'analyse des clauses des contrats d'assurance et de réassurance ;
• avoir des bonnes aptitudes dans l'analyse des données et un esprit de synthèse ;
• avoir une bonne maîtrise des outils informatiques ;
• avoir de la rigueur, de la méthode et un excellent sens de l'organisation ;
• une appétence pour la recherche informationnelle et une bonne maîtrise du « Common Law » seraient des atouts ;
• jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
• avoir satisfait aux lois sur le Service Militaire de l'État dont il est ressortissant si cela est obligatoire.

C. PIECES A FOURNIR POUR LES DEUX (2) POSTES

• une demande de recrutement pour l'emploi à pourvoir ;
• un curriculum vitae certifié sincère ;
• une copie légalisée de l’extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu et datant de moins de trois (03) mois, ainsi que le cas échéant les copies légalisées de l'acte de mariage, de(s) bulletin(s) de naissance du (ou des) enfant(s) mineur(s) ou à charge et/ou un certificat de vie collectif;
• une copie certifiée du Certificat de nationalité ;
• une copie certifiée conforme des titres, diplômes et attestations de qualification ;
• un certificat médical de visite et de contre visite attestant que le candidat remplit les conditions d’aptitude physique exigées, et délivré par les autorités médicales agréées par l'État d'origine ;
• un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois [3] mois.

D. AVANTAGES ATTACHES AUX DEUX (2) POSTES

• rémunération globale brute équivalente à celle qui sont servies dans les organisations interafricaines de même rang: (salaire de base, indemnités de logement, de sujétion, de transport) à laquelle s’ajoutent diverses indemnités (allocations familiales - indemnité de scolarité - etc.);
• congé annuel : vingt-cinq (25) jours ouvrés de congé après onze (11) mois d'exercice effectif, avec prise en charge des frais de voyage au pays tous les deux (02) ans pour le personnel expatrié.

E- MODALITES DE RECRUTEMENT POUR les deux postes

• seuls les candidats dont les dossiers seront présélectionnés, recevront une réponse.
• les candidats présélectionnés subiront un test à Lomé. Des titres de transport seront mis à leur disposition avec prise en charge des frais d'hébergement.
• Les candidats retenus pour les deux (02) postes seront soumis à une période probatoire de six (06) mois à l'issue de laquelle, ils leurs seront proposés des contrats de travail d'une durée de cinq (05) ans (CDD) qui, à leurs termes seront, en cas de renouvellement, requalifiés en des contrats à durée indéterminées (CDI).

Les dossiers de candidature devront parvenir au siège de la CICA-Ré au plus tard le 15 mai
2021 à l'une des adresses suivantes :

CICA-Ré
07 BP : 12410 LOME NYEKO/TOGO
Télécopieur : 00 (228) 22 61 35 94 / 22 61 35 95
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour tous renseignements complémentaires, les éventuels candidats pourront s'adresser à la Direction du Contrôle des Assurances du Ministère des Finances (7ème étage du nouveau bâtiment).

Le Directeur Général des Opérations Financières et des Réformes

Communiqué du Ministère des Finances relatif à une collecte illégale des fonds auprès du public, opérée par une société dénommée Global Trade Corporation.

Depuis un certain temps, une société dénommée Global Trade Corporation SA, basée au quartier Koubia, à Niamey, fait la promotion de ses produits à travers les réseaux sociaux et par appels téléphoniques directs. Elle dit être succursale d’une société qui a son siège social au Togo et spécialisée dans le financement des PME-PMI et dans l’investissement. Plus concrètement, elle propose à ceux qui sont intéressés de mettre à sa disposition leurs épargnes afin qu’elle les leur investisse avec des garanties de rendement allant jusqu’à 30% par mois.

Conformément à sa mission de surveillance des opérations de collecte des fonds auprès du public, et surtout pour protéger la population contre d’éventuelles escroqueries, le Ministère des Finances a diligenté un contrôle, en collaboration avec le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses et la BCEAO, auprès de cette succursale. Le constat est que la société Global Trade Corporation Niger, qui a démarré ses activités en février 2021, ne dispose pas de l’autorisation préalable du Conseil Régional de l’Epargne Publique et du Marché Financier (CREPMF) de l’UMOA. Elle organise donc au Niger une collecte des fonds de façon illégale.

Dans un communiqué, diffusé à l’issue de son contrôle, le Ministère des Finances ‘’invite les populations à la plus grande vigilance et à ne se référer qu’aux seuls acteurs disposant d’agrément, émis par le CREPMF, comme intermédiaires agrées en matière d’investissement de l’épargne’’.

Le Ministère des Finances attire l’attention du public sur le caractère illégal de l’opération.

Ceux qui ont donné leur argent à cette société, ou qui s’apprêtent à le faire, sont donc avertis.

I.S. Gaoh
AP/MF

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Note d’information sur la situation de la dette publique a fin décembre 2020

L’encours de la dette publique du Niger est évalué à 3.313,1 milliards de FCFA (soit 42,3% du PIB1) au 31 décembre 2020, contre 2.978,2 milliards de FCFA à la même période de l’année 2019 (soit 39,3% du PIB). Il est composé de 2.312 milliards de FCFA de dette extérieure et de 1 001,1 milliards de FCFA de dette intérieure. Il est composé de 69,8% de dette extérieure et 30,2% de dette intérieure.

S’agissant des coûts et risques, le portefeuille il est apprécié en lien avec les risques classiques inhérents à la gestion de la dette. Il s’agit des risques liés au taux de change, au refinancement et au taux d’intérêt.

Le taux d’intérêt moyen pondéré du portefeuille est de 2,9%, dont 1,7% pour la dette extérieure et 5,8% pour la dette intérieure. Concernant le risque de refinancement, la proportion de la dette publique arrivant à échéance dans un an est de 14,7%. Cette proportion est de 4,4% pour la dette extérieure et 39,3% pour la dette intérieure. Aussi, il faut en moyenne 8,7 ans pour refinancer la dette totale dont 11,4 ans pour la dette extérieure et 2,2 ans pour la dette intérieure. Quant au risque de taux de change, la proportion réelle de la dette publique extérieure exposée à ce risque est de 35,1%. Il est à signaler, par ailleurs, que le portefeuille est essentiellement constitué d’emprunts à taux d’intérêt fixe, et n’est donc pas exposé au risque de variation de taux d’intérêt.

Le montant total des décaissements enregistré au titre de la dette extérieure au cours de l’année 2020 est de 470,0 milliards de FCFA. La hausse du niveau de consommation de crédits résulte du dynamisme des Autorités dans le cadre de la riposte contre la pandémie de la COVID-19. En effet, un montant de 107,6 milliards de FCFA a été mobilisé, dont 68,8 milliards de FCFA avec le FMI, 9,8 milliards de FCFA avec la BEI et 29 milliards de FCFA avec la BOAD suivant les mécanismes d’urgence.

Le montant total des nouveaux emprunts extérieurs contractés s’élève à 771 milliards de FCFA en valeur nominale et induit une valeur actuelle cumulée de 491,7 milliards de FCFA.

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Communiqué relatif à l’ouverture auprès des banques, des guichets destinés au financement des entreprises affectées par la pandémie de la COVID-19.

Dans le cadre de l’atténuation de l’impact économique et financier, lié à la pandémie de la COVID-19, le Ministère des Finances porte à la connaissance du public, de l’ouverture auprès des banques, des guichets destinés au financement des entreprises affectées par la crise.

L’enveloppe globale de financement à mettre en place s’élève à 150 milliards de francs CFA.

Le Ministère des Finances rappelle que l’accès au mécanisme de financement est accordé aux entreprises justifiant une baisse d’au moins 25% de leur chiffre d’affaires et fournissant les documents relatifs au registre du commerce et du crédit mobilier (RCCM), à la déclaration de paiement de l’IUTS des salariés pour l’année 2020 et les états financiers des trois (3) dernières années. Les entreprises ayant moins de 3 années d’exercice doivent joindre en plus un plan d’affaires.

Les demandes de crédit concernent à la fois les besoins de trésorerie et d’investissement pour une maturité allant de 6 mois à 4 ans et un taux d’intérêt annuel de 3,75%.

Le délai de traitement des dossiers des entreprises par les banques ne saurait excéder huit (8) jours.

Le Ministère des Finances saisit cette occasion pour inviter les entreprises à s’adresser directement à leurs banques, en vue de bénéficier des meilleures conditions de financement dans le cadre du mécanisme mis en place.

Le Secrétaire Général Adjoint

MAMAN LAOUALI ABDOU RAFA