Communiqué relatif au concours international d’entrée dans le cycle Master Actuariat de l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé au titre de la 3ème Promotion (2025 - 2027).

Le Ministre Délégué auprès du Premier Ministre, Ministre de l'Economie et des Finances, chargé du Budget a l'honneur d'informer le public que le Directeur Général de l'Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé (République du Cameroun) porte à la connaissance des candidats originaires d membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances ( IMA) à savoir : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée Equatoriale, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo, de l'ouverture du concours international d'entrée dans ledit institut, au titre de la 3ème Promotion (2025 - 2027) du cycle de Master Actuariat, qui sera organisé du 17 au 18 juin 2025 dans les Etats membres.

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Avis de Publication du Plan d’Engagement Environnemental et Social (PEES) négocié du projet de sécurité alimentaire et d’accès aux services essentiels au Niger (P509601).

Le gouvernement du Niger à travers le ministère de l’économie et des finances et en collaboration avec la Banque mondiale envisage la mise en œuvre du projet de sécurité alimentaire et d’accès aux services essentiels au Niger d’un coût de 220 millions de dollars US. Le projet vise à soutenir les efforts de l’Etat afin d’apporter des réponses pour la continuité de la prestation de services dans les secteurs clés que sont la sécurité alimentaire, l’éducation et la santé.

Dans ce cadre et conformément aux procédures de la Banque mondiale, la version provisoire du Plan d’Engagement Environnemental et Social (PEES) a été préparée et divulguée le 5 mai 2025 avant les négociations sur le projet entre les deux parties. Le PEES énonce notamment les mesures et actions concrètes que le Niger mettra en œuvre ou veillera à faire mettre en œuvre, y compris, le cas échéant, les délais de ces actions et mesures, le cadre institutionnel, les effectifs, les formations, les dispositifs de suivi et d’établissement de rapports ainsi que le mécanisme de gestion des plaintes.

Ainsi, à l’issue des négociations tenues sur le projet le jeudi 8 mai 2025, les risques et impacts environnementaux et sociaux liés à la mise en œuvre du projet ont été passés en revue et des mesures d’atténuation ont été convenues, essentiellement relative à 5 Normes Environnementales et Sociales (NES) du Cadre Environnemental et Social (CES) de la Banque mondiale à savoir :
- La NES n°1 sur l’évaluation et la gestion des risques et effets environnementaux et sociaux ;
- La NES n°2 sur l’emploi et les conditions de travail ;
- La NES n°4 Sur la santé et la sécurité des populations ;
- La NES n°6 sur la préservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles biologiques ;
- La NES n°10 sur la mobilisation des parties prenantes et la divulgation d’informations.

La présente republication du Plan d’Engagement Environnemental et Social (PEES) du projet de sécurité alimentaire et d’accès aux services essentiels au Niger (version négociée du 8 mai 2025) est faite pour tenir informé toutes les parties prenantes et autres groupes affectés par les activités du projet, conformément aux dispositions conventionnelles qui exigent la divulgation du PEES qui constitue un document annexe à la convention de financement.

Communiqué de presse N° 25/149 : Le FMI et le Niger concluent un accord au niveau des services sur la septième revue du programme au titre de la facilité élargie de crédit et sur la troisième revue du programme au titre de la facilité pour la résilience e

Washington. Du 5 au 16 mai 2025, une équipe des services du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. Antonio David, a tenu des réunions portant sur la septième revue de l’accord appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC) en faveur du Niger, ainsi que sur la troisième revue du programme appuyé par la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).

À l’issue de la mission, M. David a fait la déclaration suivante :

« Les autorités nigériennes et les services du FMI ont conclu un accord au niveau des services sur la septième revue du programme économique appuyé par la facilité élargie de crédit et sur la troisième revue du programme appuyé par la facilité pour la résilience et la durabilité. Cet accord au niveau des services doit recueillir l’approbation de la direction et du conseil d’administration du FMI. La réunion correspondante du conseil d’administration devrait avoir lieu en juillet 2025. L’achèvement de la revue de l’accord au titre de la FEC permettrait un décaissement à hauteur de 13,2 millions de DTS (environ 17,8 millions de dollars, soit 10 % de la quote-part du Niger) pour contribuer à couvrir les besoins de financement extérieur du pays. L’achèvement de la revue de l’accord au titre de la FRD permettrait de décaisser 17,1 millions de DTS (environ 23,1 millions de dollars, soit 13 % de la quote-part du Niger).

« La croissance économique devrait rester robuste à 6,6 % en 2025, en dépit des nombreux défis. L’inflation moyenne devrait reculer à 4,2 %, en raison d’une campagne agricole favorable. Cela étant, des risques à la baisse entourent le scénario de référence. La situation sécuritaire pourrait affecter l’activité économique, tandis que la marge de manœuvre budgétaire pourrait se restreindre du fait d’un durcissement des conditions de financement et d’une réduction de l’aide au développement.

« Tout en préservant les dépenses sociales, les efforts d’assainissement budgétaire se poursuivront en 2025. L’ajustement prévu de 1,3 point de pourcentage du PIB pour atteindre l’objectif de déficit budgétaire de 3 % du PIB reposera sur une meilleure mobilisation des recettes, tandis que la croissance des dépenses totales resterait maîtrisée. Compte tenu des risques et du durcissement des conditions de financement, les autorités nigériennes continueront de mener une politique d’endettement prudente, en privilégiant les financements concessionnels et les dons.

« L’accord au titre de la facilité élargie de crédit vise à renforcer la stabilité macroéconomique et à jeter les bases d’une croissance résiliente, inclusive et portée par le secteur privé. Les résultats obtenus dans le cadre du programme ont été globalement satisfaisants par rapport aux objectifs fixés pour fin décembre 2024 et fin mars 2025. Les autorités ont également réalisé des progrès considérables dans l’apurement des arriérés au titre du service de la dette.

« Les autorités nigériennes restent déterminées à mettre en œuvre rapidement les principales réformes structurelles prévues par le programme, notamment l’adoption d’un nouveau code général des impôts et l’application de la stratégie de gestion des recettes pétrolières. Les services du FMI saluent le rétablissement de la Cour des comptes et espèrent un redémarrage complet de ses activités. Ces efforts de réforme sont essentiels pour atteindre les objectifs clés du programme, à savoir améliorer la mobilisation des recettes et la qualité et l’efficience des dépenses publiques, promouvoir le développement du secteur privé et renforcer les cadres de gouvernance et de transparence.

« Le financement au titre de la FRD vient appuyer l’avancement des réformes et les investissements visant à remédier aux difficultés et aux risques de plus en plus prononcés que pose le changement climatique, ce qui permettra de renforcer la résilience et de préserver les moyens de subsistance de la population. Dans le cadre de cette revue, les autorités ont bien progressé dans la mise en œuvre des mesures visant à renforcer la planification et la budgétisation des dépenses liées au climat, et à améliorer la prise en compte des questions liées au climat dans la gestion des investissements publics.

« Les membres de l’équipe de la mission ont rencontré Son Excellence M. Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances. Ils ont également organisé des séances de travail avec le ministre délégué chargé du budget, M. Mamane Sidi, le directeur national de la BCEAO pour le Niger, M. Maman Laouali Abdou Rafa, ainsi que d’autres hauts fonctionnaires de l’État, des représentants du secteur privé et des partenaires pour le développement.

« L’équipe du FMI tient à remercier les autorités nigériennes pour leur coopération et pour les échanges constructifs et fructueux qui ont eu lieu pendant cette mission. »

Département de la communication du FMI
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS
ATTACHÉ DE PRESSE: Tatiana Mossot

TÉLÉPHONE:+1 202 623-7100COURRIEL: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Source : https://www.imf.org/fr/News/Articles/2025/05/16/pr25149-niger-imf-reach-sla-seventh-review-ecf-third-review-rsf

Avis de publication du Plan d’Engagement Environnemental et Social (PEES) et du Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP). Projet de sécurité alimentaire et d'accès d'urgence aux services essentiels au Niger.

Le gouvernement du Niger, à travers le Ministère de l’Economie et des Finances, a sollicité un appui de la Banque mondiale, pour mettre en œuvre le « Projet de sécurité alimentaire et d'accès d'urgence aux services essentiels au Niger ».

D’un coût de 220 millions de dollars US, ce projet est conçu sur la base du mécanisme du Recurrent Cost Financing (RCF) qui consiste à financer des coûts récurrents spécifiques du budget national directement liées aux objectifs de développement (à l’exclusion de certaines catégories de dépenses) et, n’impliquant pas des passations de marchés complexes ou des risques environnementaux et sociaux majeurs.

Le projet sera mis en œuvre à l’échelle nationale et devrait toucher divers bénéficiaires à travers les aides alimentaires au profit des populations touchées par l’insécurité alimentaire et/ou d’autres chocs, la gratuité des soins aux femmes et enfants de moins de cinq ans, le soutien aux examens scolaires et des appuis institutionnels à l’amélioration des recettes intérieures. Il financera également la fourniture de services à travers les lignes sélectionnées dans les budgets 2024, 2025 et 2026 (LdF) dans les secteurs de la sécurité alimentaire, de la santé et de l'éducation.

L’objectif de développement proposé pour le projet (ODP) est de soutenir les efforts du gouvernement pour garantir aux populations vulnérables du Niger, un accès ininterrompu à une alimentation adéquate, des soins de santé essentiels et une éducation de qualité.

Pour garantir le succès de ce nouveau mécanisme, l’Unité de coordination du Programme de Gestion du secteur public pour la Résilience et la Prestation de services (PGRP_PforR), au regard de ses capacités et de l’expérience déjà acquise dans la gestion de l’instrument « Program for Results », a été proposée pour le pilotage du RCF au Niger.

Les parties prenantes du projet au niveau institutionnel sont les ministères sectoriels en charge des finances, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la santé publique, de l’agriculture, du commerce, de l’action humanitaire, ainsi que le dispositif en charge de la gestion des crises alimentaires au Cabinet du Premier Ministre. Les autres parties concernées sont les autorités locales, les associations et regroupements des acteurs du développement et de la société civile.

Le RCF étant préparé conformément au Cadre Environnemental et Social (CES) de la Banque mondiale, les dispositions des Normes Environnementales et Sociales (NES) s’appliquent au projet. A cet égard, l’unité de coordination du PGRP a préparé le Plan d’Engagement Environnemental et Social (PEES) y afférent. Le PEES énonce les mesures et actions concrètes que le Niger mettra en œuvre, y compris, le cas échéant, les délais de ces actions et mesures, le cadre institutionnel, les effectifs, les formations, les dispositifs de suivi et d’établissement de rapports ; ainsi que le mécanisme de gestion des plaintes. Le PEES définit également les instruments environnementaux et sociaux applicables au Projet conformément aux NES. De même, le Plan de Mobilisation des Parties Prenantes (PMPP) relatif à la mise en œuvre des activités du projet a été préparé. Ce document a été réalisé de manière participative et a intégré les commentaires et avis des différentes parties prenantes réunies au cours d’un atelier de consultations tenu à Niamey le 25 avril 2025, et comprenant l’ensemble des acteurs des ministères et structures identifiés, y compris les représentants des bénéficiaires, des groupes vulnérables et la société civile.

Le présent avis tient lieu de communication publique relative aux deux documents (PEES et PMPP) du RCF.