Communiqué de presse du FMI du 10 avril 2018

 

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 Communiqué                                        Fonds monétaire
de presse                                           international                                                               
n°                                                    Washington                  

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 Le 10 avril 2018


 

Les services du FMI achèvent une visite au Niger

Les communiqués de presse de fin de mission contiennent des déclarations des équipes des services du FMI qui rendent compte de leurs conclusions préliminaires. Les avis exprimés dans la présente déclaration sont ceux des services du FMI et ne correspondent pas nécessairement à ceux du Conseil d'administration du FMI. À partir des conclusions préliminaires de cette mission, les services du FMI prépareront un rapport qui, sous réserve de l'approbation de la Direction, sera présenté au Conseil d'administration pour examen et décision.

               Un accord a été convenu avec les autorités, au niveau des services du FMI, sur des politiques économiques et financières susceptibles d'appuyer la conclusion de la deuxième revue du programme.

•           L'activité économique a progressé de 4,9% en 2017, avec une croissance de 5,2%

attendue pour 2018.

          La mise en œuvre du programme du gouvernement soutenu par le FMI au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) reste satisfaisante.

Une mission des services du Fonds monétaire international (FMI) conduite par M. Christoph A. Klingen a séjourné à Niamey du 28 mars au 10 avril 2018 afin de mener des discussions sur la deuxième revue du programme appu par la facilité élargie de crédit (FEC).1 Le

programme du Niger a été approu par le conseil d'administration du FMI le 23 janvier

2017 (voir communiqué de presse n° 17/18).

À l'issue de la visite, M. Klingen a publ la déclaration ci-après:

« Les autorités nigériennes et l'équipe du FMI ont convenu, au niveau des services du FMI, d'un accord en vue de la conclusion de la deuxième revue du programme appu par la FEC. L'examen du dossier par le Conseil d'administration est prévu en juin 2018.

I La facilité élargie de crédit (FEC) est le principal outil dont dispose le Ftvtl pour accorder une aide financière a

moyen terme aux pays à faible revenu. Un financement au titre de la FEC est assorti d'un taux dimérèt nul.

d'un différé damortisscrncnt de cinq ans et dcrni et d'une échéance finale de dix ans.

Washington, D.C. 20431 Téléphone 202-623-7100 Télécopie 202-623-7537 www.imf.org


 « La performance macroéconomique globale du Niger reste forte et les réformes, ainsi que le soutien des partenaires techniques et financiers, ouvrent une fenêtre d'opportunité pour les années à venir. En dépit des défis sécuritaires, des prix de l'uranium défavorables et une campagne agricole moins bonne que prévue, le PIB réel a progressé de 4,9% en 2017, soutenu par le rebond de la production pétrolière et une forte activité dans les secteurs des BTP et des télécommunications. Le PIB réel devrait augmenter de 5,2% en 2018, principalement grâce aux secteurs de l'énergie et des services, et à l'activité de construction

liée aux préparatifs du Sommet de l'Union Africaine de 2019. Il devrait augmenter davantage à moyen terme, les efforts de réforme et l'absorption de l'aide extérieure portant leurs fruits. L'inflation a atteint un niveau modéré de 2,4% en 2017, malgré une légère hausse au dernier trimestre. Au cours de l'année 2018, on s'attend à ce que le niveau transitoire actuel soit rapidement ramené à sa tendance historique bien contenue, grâce notamment à la vente de réales à prix modéré dans le cadre du plan de soutien aux populations vulnérables.

« Tous les critères de réalisation quantitatifs pour fin décembre 2017 dans le cadre du

programme économique et financier du Gouvernement ont été respectés. Le déficit budgétaire global a diminué de manière significative, tout en protégeant les dépenses de réduction de la pauvreté. Les objectifs concernant le financement intérieur net et la réduction des arriérés de paiement intérieurs ont été largement respectés. Toutefois, les recettes budgétaires ont été inférieures aux niveaux attendus, reflétant en partie la duction des taxes sur les télécommunications, le report des ventes de licences de lécommunications et des circonstances économiques défavorables échappant au contrôle du gouvernement. La bonne performance des recettes budtaires au premier trimestre de 2018 marque cependant un retournement de tendance, les recettes budgétaires attendues pour l'ensemble de l'année étant à portée de main.

« Pour le reste de l'année 2018, le solde budgétaire de base devrait s'améliorer à 4% du PIB, plaçant fermement le Niger sur la voie de l'atteinte du critère de convergence de l'UEMOA pour le déficit budtaire global de 3% du PIB d'ici 2021, tout en créant suffisamment d'espace pour l'absorption de l'aide financière extérieure accrue promise pour le PDES 2017-

21. La réalisation de ces objectifs repose sur la poursuite des résultats encourageants sur les recettes budgétaires enregistrées au début de 2018, appuyés par le renforcement systématique des administrations fiscale et douanière à travers les plans de performance, la lutte contre la contrebande de carburant et le recouvrement des arriérés d'impôts. Des avancées sont également prévues sur d'autres réformes structurelles budgétaires, notamment le

renforcement de la gestion de la dette, l'exploitation intégrale du budget programme, la numérisation des paiements budgétaires et la mise en œuvre du compte unique du Trésor.

« La mission s'est également entretenue avec les autorités sur les politiques visant à développer un secteur privé robuste et à faire face à la croissance démographique rapide. Ils ont convenu que des progrès sur ces deux fronts sont essentiels pour une amélioration durable des conditions de vie et la réduction de la pauvreté. Des progrès louables ont été accomplis pour améliorer l'environnement des affaires et ralentir la croissance démographique. L'approfondissement du secteur financier et l'amélioration de l'accès au financement sont des éléments clés du programme de formes pour l'avenir.


 « La mission a é reçue en audience par le Président de la République, lssoufou

MAHAMADOU et le Premier Ministre, Brigi RAFINI. Elle a eu également des réunions

avec le Ministre des Finances, Massoudou HASSOUMI, le président de la Cour des comptes. les Ministres en charge du Plan, de )'Agriculture et du Pétrole, le Ministre Délégué au

Budget, le Directeur National de la BCEAO, ainsi que d'autres hauts cadres de l'administration. Les services du FMI ont également rencontré des représentants de la société civile, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers.

« La mission du FMI tient à remercier les autorités de leur hospitalité chaleureuse et des entretiens constructifs.»

 

 

 

Recrutement d’un (01) Vérificateur Comptable Bilingue et d'une (01) Secrétaire de Direction Bilingue

Le Ministre des Finances a l'honneur d'informer le public que le Directeur Général de la Compagnie Commune de Réassurance des Etats Membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances (CICA-Ré), à savoir Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, porte à la connaissance des candidats originaires des Etats Membres que la Compagnie recrute un (01) Vérificateur Comptable Bilingue et d'une (01) Secrétaire de Direction Bilingue.

 A) POSTE DE VERIFICATEUR COMPTABLE BILINGUE

 I. ATTRIBUTIONS

Placé sous la supervision du Directeur des Opérations Vie et sous l'autorité hiérarchique du Chef Service Vérification et Rétrocession, il aura pour attributions :

  • vérifier et enregistrer les comptes de cession ;

  • vérifier et enregistrer les bordereaux de cession facultative ;

  • vérifier les PMD enregistrés ;

  • émettre les biens trouvés ;

  • gérer les dépôts espèces ;

  • suivre et libérer les sinistres au comptant ;

  • correspondre avec les cédantes ;

  • vérifier et corriger les erreurs figurants sur les extraits de comptes courant ;

  • émettre les éléments provisionnels et les arrêtés statistiques ;

  • vérifier et corriger l'inventaire acceptation provisoire ;

  • contrôler les statistiques traitées de la zone.

     II. PROFIL

  • les candidats doivent être titulaires d'un BTS en Comptabilité avec des connaissances en Assurances et / ou d'un BTS en Assurances avec des connaissances en Comptabilité obtenus à la suite d'au moins deux (02) ans d’études après le baccalauréat ;

  • maîtrise de l'Anglais (écrit et parlé).

III. EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

  • avoir au moins trois (03) ans d'expérience professionnelle acquise à un poste similaire dans une Société d'Assurances ou de Réassurance.

    IV. CONDITIONS DE CONDIDATURE

  • avoir la nationalité d'un Etat Membre ;

  • jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;

  • avoir satisfait aux lois sur le recrutement dans l'armée de l'Etat dont il est ressortissant; si cela est obligatoire ;

  • être âgé (e) de 25 ans révolus à 35 ans au plus.

    B) POSTE DE SECRETAIRE DE DIRECTION BILINGUE

     I. ATTRIBUTIONS

    Assurer la gestion du Secrétariat du Directeur Général Adjoint, la confection des dossiers des organes de la Compagnies et autres Directions. Transmettre les dossiers Actionnaires et aux Administrateurs et suivre leur réception.

  • mettre à jour quotidiennement l’agenda et les rendez-vous du Directeur Général Adjoint ;

  • rédiger et suivre les correspondances ;

  • recevoir et filtrer les appels téléphoniques du Directeur Général Adjoint ;

  • accueillir les visiteurs, s'informer de l'objet de l'entretien aux fins d'organiser la rencontre ou les orienter vers un autre service ;

  • assurer l'interface avec les différents interlocuteurs internes et externes en veillant à la qualité des services et à l'image de la Compagnie ;

  • organiser et suivre les voyages, missions et dossiers y afférents du Directeur Général Adjoint ;

  • assurer la confection des dossiers des organes de la Compagnie (Assemblée Générale, Conseil d'Administration) et leur envoi aux Actionnaires et aux Administrateurs ;

  • mise à jour des adresses des Actionnaires et des Administrateurs ;

  • recevoir et noter les suites à donner aux courriers, ensuite les transmettre au Directeur Général Adjoint et enfin suivre les dossiers ;

  • prendre des notes, saisir divers documents (lettres, procès-verbaux, rapports, mémos) préparer les courriers et les transmettre au visa ou à la signature du Directeur Général Adjoint,

  • gérer la mémoire du service (classer, archiver selon la nature, les origines des documents et la fréquence de leur consultation) ;

  • assurer temporairement les tâches d’un poste connexe.

    II. PROFIL

  • Les candidats doivent être titulaires d'un BTS en Secrétariat de Direction Bilingue ou d'un diplôme équivalent obtenu après le baccalauréat ;

  • avoir une parfaite maîtrise et une bonne orthographe du Français ;

  • avoir une parfaite maîtrise de l'Anglais (écrit et parlé couramment) ;

  • avoir un bon sens de la communication ;

  • avoir une bonne maîtrise de l'outil informatique notamment les logiciels Word, Excel et Messagerie Outlook.

    III. EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

  • avoir au moins trois (03) ans d'expérience professionnelle acquise à un poste similaire dans une Compagnie d'Assurances ou de Réassurance ou en Entreprise.

     IV. CONDITIONS DE CANDIDATURE

  • avoir la nationalité d'un Etat Membre ;

  • jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;

  • être âgé (e) de 25 ans révolus à 40 ans au plus.

    C) PIECES A FOURNIR POUR LES DEUX Î021 POSTES

          - une demande de recrutement pour l'emploi à pourvoir ;

          - un curriculum vitae ;

          - une copie certifiée de l'extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu et datant de moins de trois (03) mois, ainsi que le cas échéant l'acte de mariage, le(s) bulletin(s) de naissance du ou des enfant(s) mineur(s) à charge et/ou un certificat de vie collectif ;

          - une copie certifiée du Certificat de nationalité ;

          - une copie certifiée conforme des titres, diplômes et attestations de qualification ;

          - un certificat médical attestant que le candidat remplit les conditions d'aptitude physique exigées et délivré par les autorités médicales agréées par l'Etat d'origine ;

          - un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois (3) mois.

    D) AVANTAGES ATTACHES AUX DEUX f02) POSTES

          - rémunération globale brute équivalente à celle qui sont servies dans les organisations interafricaines de même rang : (salaire de base, indemnités de logement, de sujétion, de transport) à laquelle s’ajoutent diverses indemnités (allocations familiales - indemnité de scolarité) ;

     

     

    - congé annuel : un (01) mois de congé après onze (11) mois d'exercice effectif avec prise en charge des frais de voyage tous les deux (02) ans (pour le personnel expatrié).

    Zone de Texte: Monsieur le Directeur Général de la CICA-Ré 07 BP : 12410 LOME NYEKO/TOGO Télécopieur ; (228)22 61 35 94 / 22 61 35 95 Téléphone : (228) 22 23 62 62 / 22 23 62 65 / 22 23 62 69 Email : cica-re@cica-re.com

    E) MODALITES DE RECRUTEMENT POUR LES DEUX f021 POSTES

    Les candidats présélectionnés subiront un test à Lomé. Des titres de transport seront mis à leur disposition avec prise en charge des frais d'hébergement.

    Les candidats retenus pour les deux (02) postes seront soumis à une période probatoire de six (06) mois à l'issue de laquelle, ils leurs seront proposés des contrats de travail d'une durée de cinq (05) ans (CDD) qui à leurs termes seront, en cas de renouvellement, requalifiés en des contrats à durée indéterminées (CDI).

     Les dossiers de candidature devront parvenir au plus tard le 06 avril 2018 à l'adresse suivante :

    Pour tous renseignements complémentaires, les éventuels candidats pourront s'adresser à la Direction du Contrôle des Assurances.

     Le Directeur Général des Opérations Financières et des Réformes

     Maman Laouali Abdou Rafa

 


Note d'information à l'Attention des Usagers des Services de la Direction Générale des impôts

 La Direction Générale des Impôts s’est dotée d’une nouvelle application de gestion des impôts et taxes dénommée Système Informatisé de Suivi des Impôts et des Contribuables (SISIC).

 Cette réforme s’inscrit dans la vision du Ministère des Finances de moderniser et adapter ses méthodes et ses structures pour rendre des services de qualité aux usagers.

 L’application SISIC a été déployée à la Direction des Grandes Entreprises (DGE) le 19 février 2018.

 Les déclarations à produire au titre du mois de mars 2018 seront enregistrées suivant le nouveau système.

 Des modifications importantes sont introduites dans la gestion des déclarations et des paiements des impôts et taxes en ce qui concerne les contribuables relevant de la DGE.

 1. Nouvelle procédure de réception et de traitement des déclarations :

 Le nouveau système est conçu de manière à n’accepter aucun paiement d’impôt qui n’est soutenu par une déclaration spontanée ou une prise en charge préalable.

 Pour les déclarations et paiements spontanés, le circuit est le suivant :

 • Présentation de la déclaration au bureau de réception des déclarations au rez de chaussée du bâtiment de la Division « Gestion » de la DGE;

 • Enregistrement dans le système des éléments de la déclaration par l’agent ayant réceptionné la déclaration ;

 •Délivrance d’un récépissé de dépôt visé par l’agent : deux situations peuvent se présenter :

 

  • si la déclaration ne comporte aucun paiement, le circuit de la déclaration est terminé ;

  • si la déclaration comporte un paiement, le récépissé est présenté au guichet pour paiement.

 L’agent de guichet procède à l’encaissement de votre paiement à partir du numéro de votre récépissé.

 2. Des formulaires de déclaration : Les formulaires de déclaration, conçus et autorisés par la DGI, ont été introduits dans le système. Compte tenu des différentes modifications qu’ont connu certains formulaires, une déclaration peut être rejetée si elle n’est pas remplie sur un imprimé approprié, il vous est donc demandé de vous assurer de détenir les bons formulaires en vous adressant à la Division « Gestion » de la DGE.

 3. Des paiements sur prise en charge : Pour les paiements sur prise en charge, vous devez vous munir de l’avis de mise en recouvrement pour vous présenter à la Recette des Impôts de la DGE ou vous adresser au service de recouvrement pour obtenir les références de vos dettes fiscales.

 4. Des déclarations complémentaires ou combinées : Les déclarations complémentaires et les déclarations combinées sont des déclarations qui ne correspondent pas à une échéance normale d’un impôt ou d’une taxe. Les déclarations complémentaires sont faites pour corriger des déclarations ou des paiements correspondants à des échéances déjà dépassées (déclaration TVA ou ITS complémentaires par exemple) et les déclarations combinées sont celles déposées avant leur période normale d’échéance (paiement avant échéance de l’ITS des salariés par exemple).

 Ces types de déclarations qui étaient acceptés dans le cadre d’une gestion manuelle ne sont plus admis dans le nouveau système. Cette pratique, basée sur une simple tolérance administrative, ne doit plus avoir cours et il vous appartient de prendre les dispositions nécessaires pour l’éviter.

 5. Des droits d’enregistrement : Le calcul des droits à percevoir pour l’enregistrement des actes présentés à la formalité ne se fait plus manuellement. Le système se charge de la liquidation des droits relatifs à l’acte déposé après indication de la nature de l’acte et de la base sur laquelle doivent être déterminés lesdits droits.

 6. Des demandes d’Attestations de Régularité Fiscale ou de Dispense du Précompte ISB : Avec le nouveau système, le circuit de traitement des demandes d’Attestation de Régularité Fiscale (ARF) ou de dispense ISB est automatisé et les délais considérablement réduits.

 7. Des télé-services: Le nouveau système intègre également la possibilité d’offrir des télé-services (consultation et demande en ligne, télé-déclaration et télépaiement).

 Ces nouveaux services à valeur ajoutée seront déployés dès la fin du processus, déjà entamé, de mise en place des équipements dédiés.

 Le Directeur Général des Impôts.

 Assane D.N’DIAYE

 

 

 

 

 

 

Appel à candidatures pour la 41ème promotion du cycle diplômant du centre ouest africain de formation et d’études bancaires (COFEB)

Le Centre Ouest Africain de Formation et d’Etudes Bancaires (COFEB) est le centre de formation crée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en vue d’assurer le développement de ses ressources humaines et de contribuer au renforcement des capacités des cadres des administrations économiques et financière, des banques et établissements financiers et des systèmes financiers décentralisés des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

 

 Le Centre accueille également les agents des banques centrales africaines dans le cadre du partenariat de la BCEAO avec celles-ci.

 Soucieux d’offrir une formation de qualité conforme aux normes et standards internationaux, le COFEB a mis en place un programme de Master II, destiné au public ci-dessus mentionné.

 Le cycle de formation est sanctionné par le Diplôme d’Etudes Supérieures Bancaires et Financières (DESBF) équivalent à un Master II en Finance et Gestion Bancaire. Il comporte neuf (9) mois d’eneigement théorique au COFEB à Dakar et quatre (4) mois de stage d’application hors du Centre et de soutenance du mémoire.

CONDITION D’ADMISSION

 L’acceptation des dossiers de candidature est subordonnée au respect des conditions suivantes :

  • Etre un agent d’une administration économique et financière, d’une banque, d’un établissement financier ou d’un système financier décentralisé d’un Etat membre de l’UMOA ;

  • Etre un agent d’une banque centrale africaine partenaire ;

  • Etre âgé de quarante (40) ans au plus au 1er janvier 2018 ;

  • Etre titulaire d’une maîtrise ou d’un Master I et II en sciences juridiques, économiques ou en gestion, d’un diplôme d’ingénieur statisticien-économiste, d’un diplôme de niveau BAC+4 en sciences juridiques, économiques ou de gestion admis en équivalence de la maîtrise et reconnu par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) ou des 60 crédits de la première année (MI) d’un Master en sciences juridiques, économiques ou de gestion ;

  • Justifier d’au moins deux (2) années d’expérience professionnelle au 1er janvier 2018.

 Les candidats doivent, en outre, passer un test de niveau visant à évaluer leurs connaissances de base et garantir un bon suivi des renseignements.

 Ce test porte sur des épreuves écrites de comptabilité générale, de monnaie et crédit, de microéconomie, de macroéconomie et de mathématiques financières du programme e Licence en Economie.

 Les épreuves se déroulent dans les locaux des Agences Principales de la BCEAO pour les candidats des Etats membres de l’UMOA et dans les sites des banques centrales africaines partenaires pour les autres candidats.

 FINANCEMENT DE LA FORMATION

 La BCEAO accorde des bourses d’études aux cinq (5) premiers candidats de chaque Etat membre de l’UMOA déclarés admis et ayant obtenu le plus de points sur les critères de sélection, ci-après, approuvés par le Comité Scientifique de COFEB :

  • La note obtenue au test de niveau ;

  • L’âge ;

  • Le genre ;

  • L’expérience professionnelle et le diplôme présenté.

 Les lauréats qui ne bénéficient pas de la bourse BCEAO peuvent solliciter la prise en charge de leur formation par leur organisme d’origine ou par d’autres structures.

 DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

 Les formulaires de candidatures, accompagnés de la brochure sur le cycle diplômant du COFEB, sont disponibles :

  • Auprès des institutions suivantes pour les candidats ses Etats membres de l’UMOA :

  • Ministères chargés des finances ;

  • Banques et établissements financiers ;

  • Systèmes financiers décentralisés ;

  • Directions Nationales de la BCEAO.

  • Auprès des banques centrales africaines pour les ressortissants des autres pays ;

  • Sur le site internet de la BCEAO à l’adresse suivante : www.bceao.int dans la rubrique « Formation ».

 Les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard le 13 avril 2018, délai de rigueur, par l’intermédiaire du Ministère chargé des finances de chaque Etat membre de l’UMOA, auprès de la Direction Nationale de la BCEAO ou auprès des banques centrales africaines partenaires.

 Les candidatures féminines sont fortement encouragées. A cet égard, des points de bonus sont accordés aux candidates lors de l’attribution des bourses afin de favoriser leur plus grande représentation.