Appel à candidatures pour la 41ème promotion du cycle diplômant du centre ouest africain de formation et d’études bancaires (COFEB)

Le Centre Ouest Africain de Formation et d’Etudes Bancaires (COFEB) est le centre de formation crée par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en vue d’assurer le développement de ses ressources humaines et de contribuer au renforcement des capacités des cadres des administrations économiques et financière, des banques et établissements financiers et des systèmes financiers décentralisés des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

 

 Le Centre accueille également les agents des banques centrales africaines dans le cadre du partenariat de la BCEAO avec celles-ci.

 Soucieux d’offrir une formation de qualité conforme aux normes et standards internationaux, le COFEB a mis en place un programme de Master II, destiné au public ci-dessus mentionné.

 Le cycle de formation est sanctionné par le Diplôme d’Etudes Supérieures Bancaires et Financières (DESBF) équivalent à un Master II en Finance et Gestion Bancaire. Il comporte neuf (9) mois d’eneigement théorique au COFEB à Dakar et quatre (4) mois de stage d’application hors du Centre et de soutenance du mémoire.

CONDITION D’ADMISSION

 L’acceptation des dossiers de candidature est subordonnée au respect des conditions suivantes :

  • Etre un agent d’une administration économique et financière, d’une banque, d’un établissement financier ou d’un système financier décentralisé d’un Etat membre de l’UMOA ;

  • Etre un agent d’une banque centrale africaine partenaire ;

  • Etre âgé de quarante (40) ans au plus au 1er janvier 2018 ;

  • Etre titulaire d’une maîtrise ou d’un Master I et II en sciences juridiques, économiques ou en gestion, d’un diplôme d’ingénieur statisticien-économiste, d’un diplôme de niveau BAC+4 en sciences juridiques, économiques ou de gestion admis en équivalence de la maîtrise et reconnu par le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) ou des 60 crédits de la première année (MI) d’un Master en sciences juridiques, économiques ou de gestion ;

  • Justifier d’au moins deux (2) années d’expérience professionnelle au 1er janvier 2018.

 Les candidats doivent, en outre, passer un test de niveau visant à évaluer leurs connaissances de base et garantir un bon suivi des renseignements.

 Ce test porte sur des épreuves écrites de comptabilité générale, de monnaie et crédit, de microéconomie, de macroéconomie et de mathématiques financières du programme e Licence en Economie.

 Les épreuves se déroulent dans les locaux des Agences Principales de la BCEAO pour les candidats des Etats membres de l’UMOA et dans les sites des banques centrales africaines partenaires pour les autres candidats.

 FINANCEMENT DE LA FORMATION

 La BCEAO accorde des bourses d’études aux cinq (5) premiers candidats de chaque Etat membre de l’UMOA déclarés admis et ayant obtenu le plus de points sur les critères de sélection, ci-après, approuvés par le Comité Scientifique de COFEB :

  • La note obtenue au test de niveau ;

  • L’âge ;

  • Le genre ;

  • L’expérience professionnelle et le diplôme présenté.

 Les lauréats qui ne bénéficient pas de la bourse BCEAO peuvent solliciter la prise en charge de leur formation par leur organisme d’origine ou par d’autres structures.

 DEPOT DES DOSSIERS DE CANDIDATURE

 Les formulaires de candidatures, accompagnés de la brochure sur le cycle diplômant du COFEB, sont disponibles :

  • Auprès des institutions suivantes pour les candidats ses Etats membres de l’UMOA :

  • Ministères chargés des finances ;

  • Banques et établissements financiers ;

  • Systèmes financiers décentralisés ;

  • Directions Nationales de la BCEAO.

  • Auprès des banques centrales africaines pour les ressortissants des autres pays ;

  • Sur le site internet de la BCEAO à l’adresse suivante : www.bceao.int dans la rubrique « Formation ».

 Les dossiers de candidature doivent être déposés au plus tard le 13 avril 2018, délai de rigueur, par l’intermédiaire du Ministère chargé des finances de chaque Etat membre de l’UMOA, auprès de la Direction Nationale de la BCEAO ou auprès des banques centrales africaines partenaires.

 Les candidatures féminines sont fortement encouragées. A cet égard, des points de bonus sont accordés aux candidates lors de l’attribution des bourses afin de favoriser leur plus grande représentation.

Communiqué relatif à la nomination d'un commissaire aux comptes CICA-RE

Niamey, le

REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DES FINANCES

DIRECTION GENERALE DES OPERATIONS

FINANCIERES ET DES REFORMES DIRECTION DU

CONTROLE DES ASSURANCES

COMMUNUQUE

Le Ministre des Finances a l'honneur d'informer les Experts Comptables et Commissaires aux Comptes que la Compagnie Commune de Réassurance des Etats Membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances (CICA-Ré), à savoir Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, porte à la connaissance des candidats originaires des Etats Membres, de la nomination à sa prochaine Assemblée Générale Ordinaire d'un (01) COMMISSAIRE AUX COMPTES, pour les exercices financiers 2018 - 2019 - 2020.

Le mandat du Commissaire aux Comptes est de trois (03) ans. Il est renouvelable deux (02) fois. Les candidats doivent répondre aux critères ci-après :

       diplôme d'expertise comptable ;

       expérience professionnelle d’au moins cinq (05) ans ;

       avoir contrôlé les comptes d'une Compagnie d'Assurances et ou de Réassurance.

Les termes de références sont disponibles à la Direction du Contrôle des Assurances du Ministère des Finances, sise au boulevard Mali Béro, à côté de la Direction Générale de ORIBA - PETROLIUM.

Les dossiers de candidature avec curriculum vitae et propositions d’honoraires devront parvenir au siège de la CICA-Ré, par courrier ou e-mail, au plus tard le 15 février 2018 à l’adresse suivante :


Zone de Texte: CICA-Ré
07 BP : 12410 LOME NYEKO/TOGO
Télécopieur; (228)22 61 35 94/ 22 61 35 95
Téléphone : (228) 22 23 62 62 / 22 23 62 65
Email : cica-re@cica-re.com


                            Le Directeur Général des Opérations Financières et des Réformes

 

Niamey, le

REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DES FINANCES


DIRECTION GENERALE DES OPERATIONS FINANCIERES ET DES REFORMES DIRECTION DU CONTROLE DES ASSURANCES

COMMUNUQUE

Le Ministre des Finances a l'honneur d'informer les Experts Comptables et Commissaires aux Comptes que la Compagnie Commune de Réassurance des Etats Membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d'Assurances (CICA-Ré), à savoir Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d'ivoire, Gabon, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Togo, porte à la connaissance des candidats originaires des Etats Membres, de la nomination à sa prochaine Assemblée Générale Ordinaire d'un (01) COMMISSAIRE AUX COMPTES, pour les exercices financiers 2018 - 2019 - 2020.

Le mandat du Commissaire aux Comptes est de trois (03) ans. Il est renouvelable deux (02) fois. Les candidats doivent répondre aux critères ci-après :

       diplôme d'expertise comptable ;

       expérience professionnelle d’au moins cinq (05) ans ;

       avoir contrôlé les comptes d'une Compagnie d'Assurances et ou de Réassurance.

Les termes de références sont disponibles à la Direction du Contrôle des Assurances du Ministère des Finances, sise au boulevard Mali Béro, à côté de la Direction Générale de ORIBA - PETROLIUM.

Les dossiers de candidature avec curriculum vitae et propositions d’honoraires devront parvenir au siège de la CICA-Ré, par courrier ou e-mail, au plus tard le 15 février 2018 à l’adresse suivante :


Zone de Texte: CICA-Ré
07 BP : 12410 LOME NYEKO/TOGO
Télécopieur; (228)22 61 35 94/ 22 61 35 95
Téléphone : (228) 22 23 62 62 / 22 23 62 65
Email : cica-re@cica-re.com


Le Directeur Général des Opérations Financières et des Réformes

Conférence de presse de la Commission de l’UEMOA

Le Niger réalise un taux moyen de 57,9% en termes de transposition et de mise en œuvre des réformes de l’UEMOA.

A l’issue de la revue annuelle des reformes politiques, programmes et projets communautaires réalisés au Niger au titre de l’année 2017, le président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), M. Abdallah Boureima, et le ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi, ont co-animé, lundi dernier dans la salle de banquet de la Primature, une conférence de presse relative aux conclusions de cette rencontre. La revue annuelle est un exercice qui a été institutionnalisé par un acte de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union en date du 24 octobre 2013.

La revue consiste à faire une évaluation des reformes au sein de l’espace communautaire. Dans ses propos liminaires au cours de cette conférence de presse, le président de la Commission de l’UEMOA a précisé que cette revue annuelle s’est déroulée dans de très bonnes conditions au Niger. Elle a débuté d’abord avec une revue technique qui a regroupé les experts de deux parties en l’occurrence l’UEMOA et l'Etat du Niger. La revue a été sanctionnée par un rapport, un mémorandum consensuel. Trois domaines ont été réévalués au cours de cette de revue annuelle. Il s’agit de la gouvernance macro-économique et la convergence ; le marché commun et les politiques sectorielles. La rencontre a également passé en revue l’état de réalisation des investissements physiques qui ont été faits sur fonds propres de l’Union ou avec le soutien de quelques partenaires publics multilatéraux.

Selon Abdallah Boureima, cette évaluation du Niger a donné de très bons résultats. Par rapport aux trois domaines visités au cours de la revue, il a été enregistré des avancées importantes au niveau de tous les chantiers visités.

La revue a noté particulièrement en ce qui concerne le domaine des finances publiques que l’essentiel des textes est aujourd’hui mis en application tant en ce qui concerne la fiscalité intérieure que la fiscalité extérieure. « Nous avons également noté que les choses ont beaucoup bougé dans le domaine sectoriel qui était très en retard au moment où la décision de la revue a été prise à Lomé.

Au total, nous pensons que cette revue a été sanctionnée par un taux moyen d’environ 58% en termes de transposition et de mise en œuvre de différentes reformes. C’est dire que cette revue est vraiment positive. Il n’en demeure pas moins que des améliorations sont toujours possibles. C’est pour cette raison d’ailleurs que des recommandations ont été formulées à l’endroit de l’Etat du Niger pour ce qui concerne les trois domaines et pour la Commission notamment sur la réécriture de certaines directives et aussi l’accélération de certaines procédures dans le cadre de la supervision des chantiers dont je parlais tantôt. Nous avons surtout relevé l’engagement du Niger à aller de l’avant au cours des prochaines revues », a souligné le président de la Commission de l’UEMOA.

Pour sa part, le ministre des Finances M. Massoudou Hassoumi a précisé que du côté de la partie nigérienne, l’ensemble des ministres sectoriels ont participé à cette revue. En outre, dans chacun des secteurs, ils ont donné leurs appréciations tout en prenant des engagements de faire mieux. La revue a été, à tout point de vue, positive. « Nous sommes engagés résolument vers l’intégration dans tous les secteurs. Et nous sommes prêts au niveau du gouvernement nigérien. De toute façon, il n’y a pas d’avenir en dehors de l’intégration. Cette prise de conscience est là, effective », a indiqué le ministre des Finances.

Répondant à une question relative à la moyenne du Niger qui est de 57,9%, le président de la Commission de l'UEMOA a relevé que c’est une bonne moyenne. « Il n’y a pas de classement des Etats par rapport à cet exercice. Nous avons produit 122 textes communautaires depuis la création de l’Union. Nous vérifions à l'intérieur de chacun des Etats depuis 2013 que la revue a été institutionnalisée, l’état de mise en œuvre de ces textes dans chacun des pays. Il est bien évident que le taux varie d’un Etat à un autre Etat pour des raisons diverses. Le taux n’est pas uniforme et ne saurait l’être. Notre satisfaction, c’est de voir que les choses progressent à l’intérieur de huit (8) Etats de l’Union concernant la mise en œuvre de ces réformes. En tant qu’organe exécutif, nous appliquons le pacte de convergence, de croissance et de solidarité. Il consiste à faire en sorte que les ressources de l’Union puissent bénéficier au maximum aux huit (8) Etats et en particulier aux Etats qui en ont le plus besoin afin de couper les fortes disparités de développement économique et social », a fait remarquer le président de la Commission.

Réagissant par rapport à une question d’actualité relative à l’application à la loi des Finances 2018, le ministre des Finances a précisé que le Niger subit trois chocs à savoir le choc sécuritaire qui a un impact très fort sur l’économie de notre pays et sur les ressources publiques ; le choc climatique et le choc économique conjoncturel lié à la situation du marché des matières premières qui nous concerne. «Voilà la situation dans laquelle nous sommes et où il faudra s’adapter. Nous avons mobilisé à cet effet toutes les ressources nationales mais aussi les partenaires pour que nous puissions nous adapter à ces chocs-à. Malgré ces chocs exogènes, nous en sommes sortis sans faire en 2017, ni en 2018, des budgets d’austérité », a conclu le ministre des Finances.

Source : Onep (Hassane Daouda)

Démarrage du paiement électronique en banque des droits et taxes liquidés en douanes

                                          COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Démarrage du paiement électronique en banque des droits et taxes liquidés en douanes.

(Niamey, le 29 Décembre 2017) - La Direction Générale des Douanes démarre à compter de janvier 2018, le paiement électronique des droits et taxes liquidés en douanes au Niger.

L’opération débutera le 02 janvier 2018 au bureau de douanes Niamey-Route. Elle s’étendra aux autres bureaux de douanes selon le calendrier suivant :

  • Autres bureaux de douanes de Niamey : le 10 janvier 2018.

  • Ensemble des bureaux de douanes du pays : le 15 janvier 2018.

     La Direction Générale des Douanes informe en conséquence les usagers, qu’ils doivent procéder dorénavant aux paiements des droits et taxes inscrits sur les déclarations en douanes auprès de la SONIBANK qui est retenue comme banque partenaire.

     La procédure à suivre pour les formalités est la suivante :

     se présenter aux guichets de la SONIBANK muni des références des déclarations des montants dus ;

  1. après paiement, un reçu est remis à l’usager et une quittance est automatiquement générée sur le système douanier ;

  2. l’usager se présente au bureau de douanes avec le reçu de SONIBANK pour se faire imprimer sa quittance de paiement des droits et taxes en vue de l’obtention du bon de sortie des marchandises déclarées.

     Toutefois, le paiement des déclarations à crédit ou en OP/PCBN n’est pas concerné. Seuls les paiements au comptant ou par chèques bancaires certifiés sont concernés par cette opération.

     Contact : Pour toutes informations complémentaires s’adresser à : 

    1. Col. Omar Dièye Sidi, Direction Générale des Douanes,

                     Tél. 96 29 05 05.

         E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  

    1. M. Ibrahim Souley, Direction Générale des Douanes.

        Tél. 96 98 23 15.

        E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

                                                   LA DIRECTION GENERALE DES DOUANES