Après les travaux en séance plénière, le président de la Commission des Finances et du Budget M. Adamou Namata a animé un point de presse en présence des autres membres de la dite commission. Au cours de ce point de presse le président de la commission des finances et du budget s'est félicité de la démarche adoptée par le gouvernement et qui a consisté à associer les députés dans le cadre de l'élaboration du budget programme.
Cette activité, a rappelé, le président de la Commission des Finances et du Budget M. Adamou Namata, participe de la mise en œuvre de la réforme consistant à harmoniser le cadre de gestion des finances publiques au sein de l'UEMOA. Et c'est un processus qui va conduire à partir de janvier 2018 à la mise en œuvre du budget programme.
A cet effet, M. Adamou Namata a précisé que le budget programme a entre autres pour objectifs de renforcer la capacité du parlement à contrôler l'exécution du budget par le gouvernement. Il a noté que le débat d'orientation budgétaire est un exercice qui permet aux députés de se prononcer sur chaque orientation annoncée par le gouvernement, sur chaque hypothèse émise par le gouvernement pour bâtir le budget, parce que c'est un programme pluriannuel, étalé sur trois(3) ans notamment 2018-2020.
Au cours de ce débat, les députés ont posé des questions à partir des documents qui ont été soumis à leur appréciation par le gouvernement. Le débat était ouvert et riche en échanges du fait que les députés se sont exprimés sur leurs préoccupations afin que le gouvernement les prenne en compte et les intègre à la phase finale d'élaboration du budget de l'Etat, a-t-il indiqué. C'est pour la première fois que les parlementaires assistent à des débats de ce genre a notifié M. Adamou Namata avant d'assurer que cet exercice va se poursuivre dans le processus d'élaboration du budget.
En outre, il a confié qu'une synthèse sera faite, est transmise au gouvernement en vue de tenir compte des avis des députés. Il a par ailleurs mentionné qu'ils vont être attentifs quand la loi initiale de 2018 parviendra à l'Assemblée Nationale pour vérifier si les préoccupations exprimées par les parlementaires ont été prises en compte, et au besoin ils poseront des questions pour avoir plus des clarifications.
Source : Le Sahel (Laouali Souleymane - onep)