«Aujourd'hui, plus que jamais, les données statistiques officielles ou publiques jouent un rôle très important dans tous les domaines de la vie socioéconomique d'un pays», déclare le ministre des Finances, M. Gilles Baillet
A l'instar des autres pays africains, notre pays a célébré, hier, 18 novembre 2012, la Journée Africaine de la Statistique. La célébration de cette Journée instituée, en mai 1990, par la Commission Economique pour l'Afrique de l'Organisation des Nations Unies (CEA), lors d'une réunion des ministres africains en charge de la planification et du développement, a été marquée par plusieurs manifestions.

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Dans le cadre du 4ème Recensement Général de la Population et de l'habitat prévu en décembre prochain, le ministre des Finances, M. Gilles Baillet, a effectué une mission à l'intérieur du pays. Il était hier matin l'hôte de la région de Niamey où un accueil chaleureux lui a été réservé à la maison des jeunes Djado Sékou. Au niveau de chaque étape, il s'est entretenu avec les responsables régionaux sur l'importance de ce recensement et l'implication de tous les acteurs pour faire de l'opération une réussite.

S'adressant aux responsables régionaux de Niamey au cours de la rencontre, le ministre des Finances a rappelé que notre pays a déjà réalisé trois (3) Recensements Généraux de la Population et de l'Habitat (RGP/H), le premier en 1977, le deuxième en 1988 et le troisième en 2001. Conformément aux recommandations des Nations Unies, sur la réalisation des recensements généraux des populations et de l'habitat, tous les dix (10) ans, dans les pays en développement, notre pays est engagé pleinement, depuis 2009, dans les travaux d'organisation de son quatrième RGPH a-t-il souligné.

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En séjour à Maradi où il a présidé la cérémonie de la célébration de la journée internationale de la douane, le ministre de l'Economie et des finances, M. Gilles Baillet, a rencontré, samedi dernier, les agents des services relevant de son département ministériel en vue d'échanger au sujet de leur mission, apprécier les résultats obtenus et dégager des perspectives.

Ce sont les agents des douanes, du service des impôts, du trésor, de l'Institut national de la statistique, qui se sont retrouvés face au ministre des finances.

La rencontre a été dans une certaine mesure le lieu d'un bilan des réalisations faites par les différents services du ministère des finances, de projection, et d'échanges sur les questions relatives au renforcement de capacité des agents, la synergie entre les services régionaux œuvrant dans la réalisation des recettes, la gestion des quittances, des parcs et magasins. C'était aussi l'occasion pour les agents de demander au ministre la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés dans leur mission.

Pour ce qui est des recettes, le ministre a commencé par évoquer le collectif budgétaire apporté pour conformer la loi à la réalité des réalisations, caractérisée par une baisse des recettes. Parlant du contexte actuel, le ministre a prévenu les participants à la rencontre : « Vous serez sollicité pour plus d'efforts dans votre mission de surveillance, de sécurité, mais aussi pour faire face aux dépenses».

Le bilan appréciable réalisé par la direction régionale de Maradi, a été ensuite détaillé par le directeur général des douanes, M. Mahamadou Madou Mayaki. En 2012, les recettes réalisées par la direction régionale des douanes de Maradi étaient de 27 milliards 962 millions contre 30 milliards en 2011. Le Directeur général des douanes a relevé la nécessité de la maitrise des activités du transit ou la réexportation des produits en transit vers le Nigeria. Ce phénomène fait la particularité de Maradi qui est la place forte du transit au Niger. A ce sujet, une mesure qui a suscité des réactions a été expérimentée pendant deux mois. «Cette mesure ponctuelle censée résoudre un problème ponctuel, n'a malheureusement pas profité», a reconnu le DGD. Il a rappelé les efforts pour contrôler le flux des marchandises, l'informatisation du régime du transit, le recensement des magasins.

Pour le représentant du syndicat des agents des douanes qui réagissait, les réalisations faites par ses camarades doivent être saluées. Aussi il a évoqué la situation des 103 agents en attente de formation depuis deux ans. Un autre agent a quant à lui fait une proposition portant sur la baisse de la valeur de la mise en consommation des motos qui restent sans régularisation du fait du taux élevé appliqué pour leur dédouanement. Mais les interventions ne sont pas limitées à la situation de Maradi. «Il y a trop de problèmes dans la douane. Je propose la tenue des Etats généraux de la douane», s'est écriée une participante à la rencontre.
En répondant aux préoccupations soulevées, le ministre a reconnu que des problèmes de moyens se posent à la douane, comme dans les autres services. «Pour le moment, nous allons nous occuper des problèmes de la douane, pour pouvoir nous occuper des autres par la suite», a t-il dit. Pour la question de la formation, les propos du ministre étaient des plus rassurants. Il a été également appuyé par le DGD relativement à ce sujet. Mais, a relevé le ministre, il faut renouer avec la culture de la récompense du mérite et de la sanction, pour qu'il y ait une amélioration dans les services».

Pour ce qui est des services des impôts, le Directeur général, M. Idé Kalilou, a révélé que pour les deux dernières années les recettes réalisées au niveau national dépassent les prévisions. En 2011 sur une prévision de 333 milliards 709 millions de FCFA, les recettes ont atteint 384 milliards 777 millions de FCFA. Pour l'année 2012 sur une prévision de 441 milliards 434 millions les recettes ont été de 469 milliards 902 millions. Au niveau de la région de Maradi, les recettes étaient de 7 milliards 227 millions en 2011 et 8 milliards 718 millions en 2012. La plus grande partie des recettes réalisées au niveau de Maradi proviennent des reversements faits par la douane. Pour rehausser les performances, la direction générale des impôts a proposé de rendre obligatoire l'immatriculation au numéro d'identification fiscale (NIF) des opérateurs économiques pour toute opération en douane. En effet, a déploré le Directeur Général des Impôts, très peu d'opérateurs économique ont des NIF, et il règne une « pagaille» dans le domaine du transit ce qui engendre d'énormes évasions fiscales.

De son côté le directeur général du trésor, a informé les participants à la rencontre sur les reformes initiées et celles en cours en vue d'accroître les performances des services. Avant de lever la séance, le ministre Gilles Baillet a rappelé aux agents des différents services l'attitude à observer, et a insisté sur la synergie à cultiver entre les services. «Concernant certains problèmes, des solutions peuvent être trouvées au niveau régional, pourvu qu'il y ait des initiatives et que les responsabilités soient assumées » a-t-il conclu.

SOURCE: http://www.lesahel.org/

Le gouvernement adopte plusieurs projets de lois et des mesures nominatives

AU TITRE DU MINISTERE DES FINANCES.

  • Monsieur KASSOUM BACHIR, inspecteur principal du trésor, Mle 68591/S, est nommé contrôleur financier auprès du Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement et services rattachés.
  • Madame FALISSOU MAÏMOUNA, inspectrice centrale du trésor, Mle 61944/R, est nommée contrôleur financier de l'Hôpital National de Niamey, de l'ENSP et de l'ISP.
  • Monsieur CISSE HAROUNA SOUMAÏLA, inspecteur central du trésor, Mle 63690/B, est nommé contrôleur financier de la maternité Issaka Gazobi.
  • Monsieur ROBERT GARBA, inspecteur principal du trésor, Mle 58023/P, est nommé contrôleur financier de l'Institut National de la Statistique.

Le ministre des Finances, M. Gilles Baillet, a présidé hier au Grand Hôtel de Niamey, la cérémonie d'ouverture de l'atelier sous-régional de présentation des résultats de l'enquête autopsie verbale/autopsie sociale en rappelant la nécessité, pour gouverner, ''de la disponibilité d'informations statistiques régulières et fiables, permettant d'apprécier les effets et impacts de ces politiques et stratégies, afin d'éclairer au mieux les progrès et reculs enregistrés''. ''Réduire la mortalité infantile, afin de sauvegarder et de valoriser le bien le plus précieux que nous avons, les enfants (...), c'est tout à la fois une exigence et un défi que nous devons relever (...), à partir d'une meilleure connaissance des causes des décès infanto-juvéniles'', a indiqué le ministre dans son discours d'ouverture de cette cérémonie qui s'est déroulée en présence du ministre de la Santé Publique, M. Soumana Sanda, du représentant de l'Unicef au Niger, M. Guido Cornale, du directeur général de l'Institut National de la Statistique, M. Idrissa Alichina Kourguéni, des représentants de l'université américaine John Hopkins et de plusieurs invités.

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